Premier tissage
13/04/2020 2 commentaires
Cela faisait longtemps que j’avais envie d’essayer le tissage. Mais ça ne me paraissait pas très raisonnable : coût d’un métier à tisser, manque de temps, de place, nécessité ? Alors je me disais « on verra au moment de la retraite ». Mais la retraite, c’est loin, trop loin (l’horizon recule encore et toujours)… Et j’ai un stock de laine conséquent (depuis ma période crochet) à écouler. Finalement, ça pouvait être un bon moyen de désencombrer ? (toutes les excuses sont valables)
A l’approche de ces vacances confinées, je me suis dit que c’était peut-être le bon moment pour m’initier à cette technique nouvelle pour moi. Alors j’ai craqué. Mon précieux est arrivé lundi dernier : il s’agit d’un Sample-it Loom d’Ashford, version 40 cm, commandé à la boutique Artifilum. Un métier de table offrant un faible encombrement.
Il a d’abord fallu le monter, lundi soir :

Mardi, j’avais un doudou serpent à coudre. Puis, un brise-vue à terminer. Jeudi, j’ai pu ourdir, c’est-à-dire installer la chaîne sur le métier :


Le mode d’emploi du métier contient l’explication d’un modèle permettant de tester quelques points différents :

Pendant le travail, l’ouvrage est sous tension, il reste des espaces entre les mailles. Puis ça se détend et les « trous » se résorbent.


Le résultat final est loin d’être parfait, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à tisser cette écharpe : j’ai appris du vocabulaire propre à cette technique et découvert le côté presque méditatif du tissage. J’adore mon nouveau jouet !


On peut même y insérer des fleurs offertes par les loulous pendant une promenade 😉

Ton premier tissage est super !
Le tissage, j’en ai longtemps rêvé aussi, mais ça ne s’est jamais concrétisé.
J’admire ta créativité pendant ce confinement. Moi, j’ai beaucoup de passages à vide…
Bisous.
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Merci beaucoup Marie ! Tu fais plein d’autres choses : le raku, la couture, la peinture, la linogravure… Et je suis sûre d’en oublier.
Côté « créatif », c’était le vide total depuis plusieurs mois. Je crois que là c’est ma façon de compenser le manque. Manque d’interactions sociales, d’activités extérieures, de sorties culturelles ou autres… Du coup je me replie dans cet espace de liberté : bidouiller me permet de m’évader un peu, au même titre que la lecture.
Chacun fait face à sa façon. Bises et bonne soirée.
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