Écharpe vaguelettes


Pour ce deuxième tissage, j’ai choisi une laine dégradée multicolore avec un fil de lurex qui briiiiille (celle qui avait servi à faire les tricotins de mon manteau de lutine) pour la trame et pour la chaîne, la même laine écrue que pour la trame du premier tissage.

Pas de point « décoratif », juste du point de toile, mais tassé avec la navette ondulée, en intercalant des « tassages classiques » au peigne de temps en temps.

Une fois l’ouvrage sorti de sur le métier et lavé, on ne perçoit que très peu les vagues. Technique à améliorer !

L’écharpe mesure 33 cm de large (il y a toujours un « rétrécissement » par rapport au moment du tissage) et un peu plus d’1,60 m de long sans les franges.

Le tissage est une activité répétitive (d’habitude, je n’aime pas pas trop ça) qui m’aide à canaliser mes pensées et à ne pas « partir dans tous les sens ». Cette écharpe a été réalisée en grande partie partie jeudi et m’a permis de moins psychoter avant mon premier don de sang.

Bonne journée, à bientôt pour de la couture 😉.

Premier tissage


Cela faisait longtemps que j’avais envie d’essayer le tissage. Mais ça ne me paraissait pas très raisonnable : coût d’un métier à tisser, manque de temps, de place, nécessité ? Alors je me disais « on verra au moment de la retraite ». Mais la retraite, c’est loin, trop loin (l’horizon recule encore et toujours)… Et j’ai un stock de laine conséquent (depuis ma période crochet) à écouler. Finalement, ça pouvait être un bon moyen de désencombrer ? (toutes les excuses sont valables)

A l’approche de ces vacances confinées, je me suis dit que c’était peut-être le bon moment pour m’initier à cette technique nouvelle pour moi. Alors j’ai craqué. Mon précieux est arrivé lundi dernier : il s’agit d’un Sample-it Loom d’Ashford, version 40 cm, commandé à la boutique Artifilum. Un métier de table offrant un faible encombrement.

Il a d’abord fallu le monter, lundi soir :

Mardi, j’avais un doudou serpent à coudre. Puis, un brise-vue à terminer. Jeudi, j’ai pu ourdir, c’est-à-dire installer la chaîne sur le métier :

Le mode d’emploi du métier contient l’explication d’un modèle permettant de tester quelques points différents :

Pendant le travail, l’ouvrage est sous tension, il reste des espaces entre les mailles. Puis ça se détend et les « trous » se résorbent.

Le résultat final est loin d’être parfait, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à tisser cette écharpe : j’ai appris du vocabulaire propre à cette technique et découvert le côté presque méditatif du tissage. J’adore mon nouveau jouet !

On peut même y insérer des fleurs offertes par les loulous pendant une promenade 😉