Avertissement (là, vous entendez en fond la sirène des alertes enlèvement) : je passe en mode « 36-15 raconte-ta-vie-pas-trépidante-mais-tant-pis ». Vous pouvez donc sauter la quasi-totalité du paragraphe suivant après en avoir lu juste la première phrase.
Fin Juillet, Aurélia alias Margotte aux Pomme_ nous lançait un défi. Les défis, ça fait un moment que je les fuis… Par manque de temps, par manque de motivation, par manque d’envie. Mais celui-là me bottait particulièrement, en plus, je venais juste de recevoir mon nouveau smartphone, un Sa…ng Grand qui, comme son nom l’indique est GRAND. Trop grand pour le garder dans la poche d’un pantalon. A la maison, ce n’est pas un problème mais à l’école si, en particulier en récréation (où je garde mon téléphone sur moi au cas où l’on m’appelle pour mes propres enfants). Il allait donc me falloir une pochette avant la rentrée (qui approche à très très grands pas, pour ne pas dire qu’elle est déjà passée puisque la prérentrée des enseignants, ici, c’était vendredi). Alors autant faire d’une pierre deux coups.
Depuis déjà un bon bout de temps, l’envie d’essayer de coudre de la chambre à air me titillait. Depuis que j’avais gagné le sac de Bonome (dont le blog n’est plus accessible 😦), pour tout dire, donc oui, ça date. Un petit tour chez Papa/Maman et je reviens avec des chambres à air de brouettes (qu’il a fallu nettoyer, frotter, astiquer, brosser, savonner, rincer, etc.). Je me dis que c’est super, ce sera solide, imperméable et tout et tout. Par contre, je ne me dis pas que ce sera incousable ! Non, il ne me passe pas par l’esprit une seconde que du caoutchouc élastique de 1.5 mm d’épaisseur, ça ne se coud pas comme du coton…
Patron maison.
Extérieur en chambre à air de brouette, tissu enduit « pommes » et biais à pois.
Doublure intérieure en Minky Dot vert et rose (parce que je n’arrivais pas à me décider entre les deux).
Bandoulière récup’ (vous connaissez les sandales Switch ?), rivets, boucle en D, pression résine, fermeture à glissière.
Enfin, une épaisseur, pour faire l’appliqué inversé, c’est passé mais pas plus : ma machine n’a rien voulu savoir malgré tous les conseils de Cécile La Fiancée du Suricate. Il m’a donc fallu assembler à la main (je déteeeeeeeeeeste coudre à la main, et ça fait mal aux doigts, les épaisseurs de chambre à air, 2 aiguilles ont rendu l’âme en cours de route).
Pas facile non plus de retourner la chose… Puis il a fallu réfléchir à un autre moyen d’assembler extérieur et doublure, mais aussi pour la bandoulière. D’où le biais à pois (qui a lui aussi été cousu à la main, il ne faut pas regarder de près, je vous le dis !) et les rivets qui n’étaient pas prévus au départ.
Verdict : je ne suis pas mécontente du résultat même si ce n’est pas exactement ce que j’avais imaginé. Je retenterai sûrement l’expérience de la chambre à air mais de vélo, pas de brouette…
Et si vous aussi vous voulez participer au défi, il vous reste une semaine. Pour en savoir plus, filez vite chez Margotte aux Pomme_ en cliquant sur l’image ci-dessous dessinée par Céline Des P’tits Riens :

Bon après-midi ! Ici, ce sera sortie vélo en famille pour profiter du soleil.
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